MAGLO Adrien
J’ai eu la chance d’intégrer l’école Centrale Paris grâce à une CPGE TSI. Pour moi, cette filière fut un bon moyen d’intégrer une grande école d’ingénieur en n’ayant pas au départ fait le choix de suivre la voie classique du bac scientifique. J’y ai acquis non seulement de nouvelles notions théoriques en mathématique et en physique nécessaires pour comprendre les sources des technologies, mais j’y ai aussi perfectionné ma culture technologique qui venait au départ de mes années de lycée. J’ai réellement apprécié, durant ces deux années intenses, d’être resté proche de la technique. Pour moi un bon ingénieur possède avant tout des savoirs concrets. Je regrette cependant que dans mon école d’ingénieur cela ne soit pas forcement mis en valeur.
Poursuite d’études : Centrale Paris
MARIETTE Françis
En STI ou en STL, tu as une voie toute tracée vers un BTS ou un DUT, mais tu peux aussi accéder à une classe préparatoire. La TSI t’es réservée,pas uniquement parce qu’elle est la seule à laquelle tu peux prétendre, mais surtout car elle est exclusivement réservée aux bacheliers d’une filière technologique. Oublie les préjugés que tu pourrais avoir, ils n’ont pas cours en TSI. En effet une bonne ambiance règne dans la classe et les profs sont trèsà l’écoute des élèves. Bien sûr il faudra travailler et ce ne sera pas facile tous les jours – c’est un peu déboussolant au début mais il faut t’accrocher – mais tu apprendras des méthodes de travail qui te serviront même si tu ne passes pas le cap de la première année. Tu ne perds rien à essayer, alors lance-toi tu seras surpris par tes capacités et tu ne le regretteras pas. Bon courage pour tes épreuves et pour ton choix de poursuite d’études
Poursuite d’études : Ponts et chaussées
HAMOUCHE Amine
Quand j’étais au collège, je n’étais pas très bon : j’étais même assez mauvais d’après certains de mes professeurs (je ne travaillais pas, j’étais toujours dehors…). Et, à ma grande surprise, j’ai eu mon brevet. Vu mes résultats, je ne pouvais pas aller en seconde, j’ai donc fait un BEP. Arrivé en BEP électronique, je me suis mis à travailler, j’ai commencé à avoir de bonnes notes et j’y ai pris goût. Fort de cette réussite, j’ai voulu continuer mes études, j’avais le choix entre un BAC PRO et une 1ère d’adaptation ; vu que je n’avais pas d’objectif particulier, j’ai pris la voie générale et j’ai obtenu mon BAC STI génie électronique avec mention bien et un 20 en math.
Par la suite, tout m’intéressant, j’ai décidé de suivre une classe prépa TSI et j’ai adoré pour le savoir qu’elle m’a procurée. Ensuite, à l’issue des concours, j’ai été admis à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan où je suis actuellement, ce n’est donc pas fini…
Poursuite d’études : ENS de Cachan
MICHON Alexandra
Je viens d’un bac STL, j’aireçu le prix de la vocationtechnique pour les filles ainsi que 800€ (n’hésitez pas à vous inscrire). Pour moi la première année de prépaa été assez difficile, j’ai plusieursfois voulu tout arrêter. Le rythme de travail était très soutenu, mais cela dit l’ambiance générale est plutôt sympathique.J’encourage vraiment les filles àvivre cette expérience c’est un sacrifice à faire que l’on ne regrette pas. Je pense que c’est très intéressant lorsqu’on est une fille de faire des sciences dites « dures » pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que ce sont des filières qui offrent énormément de débouchés dans de multiples domaines, et que la nécessité pour les entreprises aujourd’hui de respecter une certaine parité accorde aux femmes une assurance d’être employée assez importante, puisqu’elles sont encore minoritaires dans ce milieu. Ensuite j’ai pu constater, en tant que fille, que je n’avais pas toujours la même approche des sciences que mes camarades masculins, ce qui fait qu’en travaillant ensemble, nous fournissons un travail beaucoup plus complet et rigoureux que chacun de son côté. Et enfin parce que je crois que la présence de femmes dans un domaine jadis plutôt réservé aux hommes apporte une dimension plus humaine à tous les projets qui sont menés, chose précieuse dans les entreprises actuelles qui s’efforcent d’être plus à l’écoute des gens, de mieux répondre à leurs réels besoins. Les filles n’hésitez plus si vous êtes une bonne élève.
Il faut persévérer !
Poursuite d’études : UTC Section Génie des Systèmes Urbains
COSCIA Leonardo
Apres avoir échoué en 1ièreS, je me suis redirigé vers une 1ièreSTI pour avoir mon BAC. Mais une grande question s’est posée, que faire après le bac, surtout lorsqu’on sort de STI ? Plusieurs choix apparaissaient : BTS, IUT, FAC ou bien faire une prépa TSI.
Il est vrai que le mot prépa peut faire peur, pour une majorité d’élèves qui associent ce mot à beaucoup de stéréotypes. La prépa demande des sacrifices et beaucoup de travail, mais je me suis rendu compte de cela après avoir intégré, tous ces sacrifices en valent pourtant la peine. La TSI m’a permis d’apprendre de nombreuses choses. La plus importante, en ce qui me concerne, c’est d’avoir appris réellement à travailler età m’organiser, grâce à une très bonne équipe pédagogique, chose qu’on ne nous apprend pas forcement dans les autres sections post-bac.
La prépa TSI est une très bonne expérience : il faut beaucoup s’investir, mais pouvoir devenir ingénieur en sortant d’un milieu technologique, bah c’est génial !
Bon courage aux futurs TSI.
Poursuite d’études : ISIMA - Clermont-Ferrand
